Eh oui, vous avez bien lu ! Depuis mercredi dernier, les habitants de Saint-Étienne-en-Bresse, charmant petit village de Saône-et-Loire, vivent une situation pour le moins… inhabituelle. Un émeu d’Australie (ou peut-être un nandou d’Amérique du Sud, le débat fait rage !) se balade tranquillement dans leurs rues, comme si de rien n’était.
Comme je le raconte souvent sur BuzzDuSiecle.com, la France regorge d’histoires insolites, mais celle-ci mérite vraiment une médaille d’or !
Un visiteur surprise qui fait parler de lui
Tout commence mercredi 22 janvier, quand un chasseur local aperçoit ce drôle d’oiseau géant qui se promène comme un touriste. Imaginez sa surprise ! On est loin des perdrix et des faisans habituels…
Samuel Antoinet, l’adjoint au maire du village et agriculteur de son état, a rapidement été mis au courant. Et sa réaction est tout simplement hilarante : "Je ne veux pas essayer de l’attraper ! On m’a dit qu’il fallait se méfier des émeus. Leur bec est très puissant et ça court très vite, environ 50km/h. Je ne vais pas me lancer dans une course avec lui !"
Un accueil à la française
Les habitants, plutôt que de paniquer, ont décidé de faire preuve d’hospitalité. Un voisin a même installé un petit buffet improvisé pour notre ami à plumes : un seau d’eau et quelques provisions. Après tout, même les émeus en cavale ont droit à la gastronomie française !
Un casse-tête pour les autorités
La situation est devenue tellement cocasse que toutes les autorités ont été alertées :
- L’Office Français de la Biodiversité (qui ne s’attendait probablement pas à gérer un cas d’émeu sauvage ce mois-ci)
- La gendarmerie (qui doit se demander si les menottes sont adaptées aux pattes d’émeu)
- Les pompiers (qui n’ont sûrement pas de formation "capture d’émeu" dans leur cursus)
Quelques précisions sur notre fugitif
Pour ceux qui ne connaîtraient pas ces oiseaux impressionnants, voici un petit rappel : un émeu adulte peut mesurer jusqu’à 1,9 mètre de haut et peser dans les 45 kg. C’est le deuxième plus grand oiseau du monde après l’autruche. Originaire d’Australie, il peut effectivement sprinter à 50 km/h, ce qui explique la réticence compréhensible de notre ami Samuel à jouer au chat et à la souris avec lui !
Pour l’instant, notre visiteur australien (ou sud-américain) continue sa petite vie tranquille dans ce coin de Bourgogne. Personne ne sait d’où il vient, ni à qui il appartient. Une chose est sûre : il doit trouver que les paysages de Saône-et-Loire changent drôlement de l’outback australien !
En attendant sa capture (ou sa demande d’asile politique), les habitants gardent le sourire et surveillent les routes pour éviter tout accident. Après tout, ce n’est pas tous les jours qu’on peut se vanter d’avoir un émeu comme voisin !