par Vous pensiez que le cumul des mandats était une spécialité française ? Laissez-moi vous raconter l’histoire incroyable de Marcelinho, un entraîneur brésilien qui vient de réussir un exploit digne du Guinness des records : être officiellement nommé coach de deux équipes différentes… en moins de 24 heures !
De joueur star à entraîneur hyperactif
Pour ceux qui ne le connaissent pas, Marcelinho n’est pas n’importe qui dans le monde du foot. À 49 ans, cet ancien attaquant a fait les beaux jours du Hertha Berlin au début des années 2000, avec des stats qui parlent d’elles-mêmes : 193 matchs, 79 buts et 61 passes décisives. Pas mal pour un "petit" joueur brésilien expatrié en Bundesliga !
Après une carrière bien remplie qui l’a vu porter le maillot de la Seleção à 5 reprises, notre homme s’est reconverti comme entraîneur en 2021. Et visiblement, il a décidé de mettre les bouchées doubles… littéralement !
Le coup de théâtre qui fait jaser
Ce week-end, Marcelinho a réussi ce qui semblait impossible : le samedi 8 février, il est annoncé comme le nouveau coach de l’America-RJ, un club de Rio de Janeiro. Moins de 24 heures plus tard, patatras ! Le Nacional de Patos (un club de l’État de Paraíba, dans le nord-est du Brésil) annonce fièrement avoir recruté… le même Marcelinho !
Comme on dit sur BuzzDuSiecle.com : quand c’est trop gros pour être vrai, c’est que c’est brésilien !
La solution à 200% brésilienne
Mais attendez, il y a une explication parfaitement logique (enfin, à la brésilienne). Le Nacional de Patos est dans une situation délicate dans son championnat régional et a besoin d’un sauveur… mais uniquement jusqu’à fin février. Pendant ce temps, l’America-RJ ne commencera sa saison qu’en mai.
Notre Marcelinho a donc trouvé LA solution : sauver un club de la relégation en février, prendre quelques semaines de vacances, puis démarrer tranquillement son "vrai" job en mai. Du pur génie !
Le roi de l’optimisation du temps de travail
Si avec ça Marcelinho ne décroche pas le titre honorifique de "Champion toutes catégories de la productivité", je ne comprends plus rien ! Imaginez un peu : pendant que certains entraîneurs se contentent de gérer une seule équipe (les fainéants !), lui jongle avec deux clubs dans deux États différents.
C’est un peu comme si un entraîneur français signait à la fois à l’OGC Nice pour la fin de saison et au Red Star pour un intérim de trois semaines. Sauf qu’au Brésil, avec ses 27 États et ses dizaines de championnats régionaux, ce genre de situation devient… presque normal !
Une chose est sûre : Marcelinho vient de nous prouver qu’en matière d’organisation du travail, les Brésiliens ont définitivement une longueur d’avance. Reste à voir si cette double casquette lui portera chance. En tout cas, il aura au moins réussi à nous faire sourire !
