10 mars 2025
Bascons, Madrid, Mexico : Le trio improbable qui affole les amateurs de corrida !

Bascons, Madrid, Mexico : Le trio improbable qui affole les amateurs de corrida !

Vous pensiez que Madrid et Mexico n’avaient rien en commun avec un minuscule village français perdu dans les Landes ? Détrompez-vous ! J’ai découvert une histoire tellement improbable que j’ai cru à une blague. Et pourtant, c’est 100% vrai et ça méritait bien un article sur BuzzDuSiecle.com !

Le point commun le plus improbable du monde taurin

Imaginez : d’un côté, Madrid avec ses 3,2 millions d’habitants et ses arènes mythiques. De l’autre, Mexico et ses 19 millions d’âmes qui vibrent pour la corrida. Et au milieu ? Bascons, petit village français de… 868 habitants !

🐂 Mais quel est leur point commun ? Ce sont les seules localités AU MONDE à posséder deux arènes en dur encore en activité ! Oui, vous avez bien lu : ce minuscule village gascon joue dans la même cour que deux des plus grandes capitales mondiales de la tauromachie.

Je ne sais pas vous, mais moi, cette comparaison me fait autant sourire qu’un taureau devant un torero en tutu rose !

Les arènes jumelles d’un village pas comme les autres

Nichées au cœur des Landes, à seulement 15 kilomètres de Mont-de-Marsan, les deux arènes de Bascons ont chacune leur histoire et leur personnalité :

Les arènes Jean-de-Lahourtique : la star du village

Construites en 1936 (elles fêteront bientôt leurs 90 ans, respect !), ces arènes trônent fièrement au centre du village avec leurs palissades rouges impossibles à manquer. Elles ont été bâties par les habitants eux-mêmes, sur un terrain municipal.

📏 Caractéristiques techniques pour les curieux :

  • Forme oblongue (36m × 25m)
  • 793 places dont 217 couvertes
  • 12 torils (les petites cases où attendent les taureaux)
  • Classées aux Monuments historiques depuis 2007 !

Un médaillon en bronze orne l’entrée principale, œuvre du dessinateur landais Cel le Gaucher, qui a dû réapprendre à dessiner de la main gauche après une blessure. Comme quoi, la détermination, c’est une valeur partagée à Bascons !

Les arènes de Bostens : la rebelle du quartier

L’histoire de la seconde arène est encore plus savoureuse ! Située dans le quartier de Bostens, elle est née dans les années 1950 d’une véritable petite rébellion locale.

😂 L’anecdote qui tue : Les habitants ont construit cette arène sur un terrain appartenant au général Daydrein… sans lui demander son autorisation ! Une petite "sédition" comme l’appelle l’ancien maire Claude Lespès, qui a mis "un peu de piquant" dans le quartier. J’imagine la tête du général découvrant que les villageois avaient érigé une arène sur son terrain !

Plus petite (30m × 15m), cette arène a un charme rustique avec sa piste mêlant sable et herbe, ses six torils et ses spectateurs qui s’installent autour des balustrades comme pour un match de rugby de village.

La course landaise : pas une corrida, mais quelle ambiance !

Attention, on ne parle pas ici de corrida traditionnelle avec mise à mort, mais de course landaise, une tradition locale où l’animal reste le roi et repart vivant.

💃 En quoi ça consiste ? Des écarteurs et des sauteurs réalisent des figures acrobatiques face à des vaches (pas des taureaux). Les écarteurs évitent les cornes au dernier moment, tandis que les sauteurs effectuent des sauts périlleux par-dessus l’animal.

D’ailleurs, l’ancien maire raconte encore avec des étoiles dans les yeux la performance de Louis Ansolabehere en mai 2018 : "Imaginez, il a enchaîné une rondade, un flip et un saut périlleux !" J’avoue que même sans connaître ces termes techniques, ça a l’air impressionnant !

Un village qui vit pour la tradition

Bascons ne fait pas les choses à moitié quand il s’agit de sa passion taurine. Le village possède aussi :

  • 🏛️ Notre-Dame-de-la-Course-Landaise : une église dédiée à cette tradition (actuellement en rénovation)
  • 🪦 Un monument aux morts spécial pour les acteurs décédés en piste
  • 🏛️ Un musée de la Course landaise (fermé actuellement mais un projet de réouverture est en cours)

L’actuel maire, Nicolas Raulin, est fier de cette tradition et de l’implication des habitants : "Tout le monde met la main à la pâte. L’an dernier, on a pris part à la rénovation des arènes de Bostens. Un super samedi passé tous ensemble."

Pas que des taureaux dans ces arènes !

Les arènes Jean-de-Lahourtique ont aussi accueilli des spectacles culturels variés :

  • Des représentations théâtrales avec le Grenier de Toulouse
  • Des spectacles du Grand-Théâtre de Bordeaux
  • Des shows équestres
  • Et même des visites de célébrités comme Noële Noblecourt (ancienne speakerine de la RTF) ou Jacques Pills (le mari d’Édith Piaf) !

Le mot de la fin

Alors que Madrid et Mexico peuvent se vanter de leurs imposantes arènes qui accueillent des milliers de spectateurs, Bascons prouve qu’avec de la passion et de l’esprit communautaire, un petit village peut rejoindre le club très fermé des localités à double arène.

Cette histoire insolite me fait penser qu’on devrait tous avoir un peu de l’esprit de Bascons : cette audace de se comparer aux plus grands tout en gardant les pieds sur terre (ou plutôt sur le sable de l’arène).

Et vous, connaissez-vous d’autres petits villages qui rivalisent avec des métropoles mondiales ? Partagez vos découvertes insolites dans les commentaires !

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