12 mars 2025
Ce jardin insolite en Ariège attirait même les touristes chinois : l'histoire étonnante d'Henri, le marchand de matériaux devenu artiste

Ce jardin insolite en Ariège attirait même les touristes chinois : l’histoire étonnante d’Henri, le marchand de matériaux devenu artiste

Vous pensez avoir tout vu en matière d’art insolite ? Laissez-moi vous raconter l’histoire d’Henri Piquemal, un personnage hors du commun qui a transformé un bout de terrain en Ariège en véritable attraction touristique. Chez BuzzDuSiecle.com, on adore ces petites pépites culturelles qui surgissent là où on ne les attend pas !

Un jardin pas comme les autres qui intrigue les passants

Imaginez-vous en train de vous balader tranquillement sur l’avenue du Général-Leclerc à Foix. Vous vous penchez par-dessus un parapet et… surprise ! En contrebas s’étale un spectacle pour le moins déroutant : des panneaux de signalisation routière détournés avec des messages comme "Chaussée déformée" ou "Absence de marquage" parsèment une bande d’herbe longeant l’Ariège.

Plus loin, vous apercevez ce qui est baptisé "Balcon sur le quaternaire" (rien que ça !), surmonté d’une hélice. Et ce n’est pas tout ! Des pancartes noires philosophiques proclament des phrases énigmatiques comme "N’a pas les mots pour parler de ce qu’elle voit : c’est la vie".

🤔 Mais qui peut bien être derrière cette étrange installation ?

Du commerce de matériaux à l’art conceptuel

L’auteur de ce fatras artistique n’est autre qu’Henri Piquemal, un homme bien connu des Fuxéens (oui, c’est ainsi qu’on appelle les habitants de Foix, j’ai appris ça aujourd’hui !). Décédé en février 2025 à l’âge de 82 ans, Henri n’était pas un artiste de formation, mais un marchand de matériaux.

Il dirigeait l’entreprise familiale Piquemal, fondée par son grand-père Michel et reprise ensuite par son père Jean, avant d’être vendue à Point P au début des années 2000. C’est seulement à l’âge de 76 ans, en pleine retraite, qu’Henri a décidé de se lancer dans la création artistique.

💡 Bon à savoir : Henri Piquemal n’était pas qu’un simple commerçant. Ancien élève du prestigieux lycée Louis-le-Grand à Paris et diplômé d’une École de commerce à Toulouse, c’était un érudit passionné par la religion et la spiritualité.

Un artiste récupérateur et philosophe

"Il connaissait tous les ferrailleurs de l’Ariège", raconte avec humour Michèle, sa veuve. Et effectivement, pour créer ses œuvres, Henri utilisait de tout : des galets, des planches, des morceaux de métal… Un véritable champion du recyclage artistique !

Mais ne vous y trompez pas, ces assemblages n’étaient pas de simples bric-à-brac. Derrière chaque création se cachait une réflexion profonde, dont seul Henri détenait la clé. "Seul lui trouvait les bons mots pour dérouler tout son cheminement. Il était féru de philosophie et très cultivé", confie son épouse.

😂 Anecdote croustillante : Un jour, Henri a créé ce qui ressemblait à un temple mais ne savait pas comment le nommer. Sa conjointe lui a suggéré "le temple du Dieu inconnu" en référence à ses croyances religieuses. L’idée lui a plu, et le nom a été adopté sur-le-champ !

Un succès touristique inattendu

Le plus incroyable dans cette histoire ? Ce jardin improbable est devenu une véritable attraction touristique ! Les voisins d’Henri, qui sont aussi ses locataires, racontent cette anecdote savoureuse : "Un jour, on a vu arriver un car de Chinois. Depuis le bus, alors qu’ils étaient en voyage organisé, ils ont remarqué les œuvres. Ils voulaient visiter le site !"

Imaginez la scène : un groupe de touristes chinois, venus probablement pour admirer le château médiéval de Foix ou les grottes préhistoriques des environs, se retrouvant fascinés par cet étrange jardin improvisé. C’est ce que j’appelle un détournement touristique réussi !

📌 À noter : Henri Piquemal n’était pas seulement un créateur d’installations artistiques, c’était aussi un écrivain. Son voisinage l’appelait affectueusement "le poète vagabond" et certains avaient même lu ses ouvrages, bien qu’ils semblent n’avoir jamais été publiés officiellement.

Un avenir incertain pour ce patrimoine insolite

Malheureusement, l’avenir de ce jardin extraordinaire est aujourd’hui en suspens. "Elles sont abîmées, des choses sont tombées. Ça l’attristait il y a quelques mois, alors qu’il souffrait déjà de la maladie", explique Michèle Piquemal, qui envisage de retirer les œuvres.

Ce serait dommage de voir disparaître ce petit coin de folie artistique qui a su captiver même les visiteurs venus de l’autre bout du monde ! En attendant, si vous passez par Foix, n’hésitez pas à jeter un œil par-dessus le parapet de l’avenue du Général-Leclerc. Vous y verrez peut-être encore les vestiges de ce jardin pas comme les autres, témoignage d’un esprit libre et créatif.

Comme quoi, il n’est jamais trop tard pour se lancer dans l’art et marquer les esprits ! Henri Piquemal nous prouve qu’avec un peu d’imagination et beaucoup de matériaux de récupération, on peut transformer un simple bout de terrain en attraction internationale.

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