11 mars 2025
À Biarritz, des pêcheurs municipaux à la recherche de barrières sauvages !

À Biarritz, des pêcheurs municipaux à la recherche de barrières sauvages !

Amis lecteurs de BuzzDuSiecle.com, laissez-moi vous raconter l’histoire la plus insolite de pêche que j’ai entendue cette semaine ! Non, il ne s’agit pas d’un thon record ou d’un requin égaré, mais bien… de barrières métalliques ! Oui, vous avez bien lu !

Jeudi dernier, le 27 février, les employés municipaux de Biarritz ont troqué leurs tâches habituelles pour une activité bien plus originale : la pêche à la barrière ! Une quinzaine de ces structures métalliques ont mystérieusement atterri dans l’océan pendant la nuit, transformant nos braves agents municipaux en pêcheurs improvisés.

Une prise pas très écologique

Imaginez la scène : vous vous promenez tranquillement sur la plage du Port Vieux à Biarritz, admirant l’océan Atlantique qui s’étend à perte de vue, quand soudain, vous apercevez des silhouettes munies de cordes qui s’affairent entre les rochers. Non, ce n’est pas un tournage du prochain film d’action maritime, mais bien nos héros municipaux en pleine opération de sauvetage… de barrières !

Ces barrières métalliques, normalement destinées à protéger les promeneurs lors des tempêtes, avaient été entreposées le long du parapet en attendant leur installation. Mais visiblement, quelqu’un a décidé qu’elles feraient de meilleurs récifs artificiels que des dispositifs de sécurité.

Le Trou au diable, bien nommé pour l’occasion

Les fameuses barrières ont été retrouvées dans un secteur portant le nom on ne peut plus approprié du "Trou au diable", situé entre la plage du Port Vieux et la villa Beltza. Je ne sais pas pour vous, mais j’imagine déjà le diable en personne, assis sur un rocher, riant aux éclats en voyant ces pauvres barrières se faire balancer dans l’océan.

Profitant de la marée basse, les employés municipaux ont dû déployer toute leur ingéniosité pour récupérer ce matériel urbain devenu subitement marin. Armés de cordages comme de véritables pêcheurs basques, ils ont ramené une à une ces fugueuses métalliques sur la terre ferme.

Un acte d’incivilité qui fait des vagues

Si la scène prête à sourire, n’oublions pas qu’il s’agit avant tout d’un acte d’incivilité. Ces barrières n’étaient pas là par hasard : elles attendaient d’être installées dans des zones dangereuses en cas de tempête pour protéger les promeneurs.

Et puis, entre nous, jeter des barrières métalliques dans l’océan n’est pas exactement ce qu’on pourrait appeler un geste écologique. L’océan a déjà assez de plastique comme ça, pas besoin d’y ajouter du métal !

Une tradition biarrote méconnue ?

Biarritz, cette perle de la côte basque, est connue pour ses magnifiques plages, son célèbre Rocher de la Vierge, et ses spots de surf mondialement réputés. La ville, qui compte environ 25 000 habitants, voit sa population tripler en été. Mais je doute fort que "la pêche à la barrière" figure dans les guides touristiques comme activité traditionnelle locale !

Pour ceux qui ne connaissent pas bien cette ville élégante du Pays basque, Biarritz est située à seulement 25 km de la frontière espagnole. Autrefois simple village de pêcheurs, elle est devenue une station balnéaire prisée depuis que Napoléon III et l’impératrice Eugénie en ont fait leur lieu de villégiature au XIXe siècle. De là à imaginer que les barrières municipales voulaient simplement prendre des vacances impériales, il n’y a qu’un pas !

Alerte aux grandes marées

Coïncidence ou non, cet incident survient alors que les autorités locales ont émis des alertes concernant de fortes marées prévues jusqu’au 4 mars. Avec des vagues potentiellement dangereuses attendues dans la nuit du 1er au 2 mars, ces barrières auraient été bien utiles à leur place initiale, plutôt qu’en train de jouer les sirènes entre les rochers.

Peut-être les coupables pensaient-ils faire une blague en rapport avec ces grandes marées ? Si c’est le cas, leur sens de l’humour laisse franchement à désirer. Ou alors, ils voulaient simplement créer une nouvelle attraction touristique : "Venez observer la rare et mystérieuse barrière métallique dans son habitat naturel, entre les rochers du Trou au diable" !

Une pêche miraculeuse… mais sans poisson

Au final, cette opération de "pêche" s’est avérée fructueuse puisque toutes les barrières ont pu être récupérées. Aucun poisson n’a été pris dans cette drôle d’opération, mais l’honneur de la municipalité est sauf !

J’imagine déjà la conversation au bureau des employés municipaux ce matin-là :

  • "Alors, qu’est-ce qu’on fait aujourd’hui ?"
  • "Oh, rien de spécial, juste pêcher quelques barrières à marée basse."
  • "Ah, comme d’habitude alors !"

En tout cas, si vous passez par Biarritz prochainement, jetez un œil du côté du Trou au diable. On ne sait jamais, vous pourriez apercevoir d’autres objets urbains partis faire trempette : peut-être un banc public fatigué de supporter des touristes, ou un panneau de signalisation en quête d’aventures maritimes !

Une chose est sûre : les employés municipaux de Biarritz peuvent désormais ajouter "pêcheur de barrières" à leur CV. Une compétence rare et recherchée, j’en suis certaine !

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