Ah, le Japon ! Ce pays qui ne cesse de nous surprendre avec ses concepts les plus délirants. Aujourd’hui sur BuzzDuSiecle.com, je vous emmène découvrir une pratique qui vient de prendre fin et qui va vous faire dire "mais… quoi ?!" : le service de gifles pour clients ivres dans les izakayas, ces bars-restaurants typiquement japonais.
Une gifle pour 6€, merci patron !
Imaginez la scène : vous êtes dans un bar à Nagoya, vous avez peut-être un peu trop abusé du saké, et là, une serveuse en kimono s’approche pour vous… gifler ! Non, ce n’est pas une blague, c’était un véritable service proposé jusqu’à très récemment dans plusieurs établissements japonais.
La chaîne de bars Yotteba proposait ce service baptisé "binta" pour la modique somme de 500 yens (environ 6€). Et pour les plus exigeants, moyennant 100 yens supplémentaires, vous pouviez même choisir quel membre du personnel aurait l’honneur de vous claquer ! Un véritable service à la carte, comme on dit.
Une tradition pas si traditionnelle
Le terme "binta" vient de la région de Kagoshima, dans le sud du Japon, où il signifiait initialement "tête" en dialecte local. C’est pendant l’ère Meiji (1868-1912) que le mot s’est transformé pour désigner une bonne vieille gifle, notamment utilisée par les policiers pour maintenir l’ordre. Comme quoi, les traditions ont parfois des origines surprenantes !
Les bars qui ont osé
Le bar Shachihoko-ya à Nagoya a été l’un des pionniers avec son service "Gifle de la Dame de Nagoya" lancé en 2012. Pour 300 yens, une serveuse en kimono vous administrait une correction censée vous aider à reprendre vos esprits. Un concept qui a fait des émules, notamment sur les réseaux sociaux où les vidéos de clients giflés faisaient le buzz.
Pourquoi c’est fini ?
Malheureusement (ou heureusement, c’est selon), cette pratique insolite a pris fin en décembre 2024 chez Yotteba suite à la plainte d’un client blessé. Il faut dire que mélanger alcool et gifles n’était peut-être pas l’idée du siècle… Quant au Shachihoko-ya, il avait déjà arrêté pendant la pandémie de Covid-19 et n’a jamais repris le service.
Une influence culturelle étonnante
Vous vous demandez comment une telle pratique a pu voir le jour ? Il semblerait que le célèbre catcheur japonais Antonio Inoki y soit pour quelque chose. Ce dernier était connu pour gifler ses fans… pour leur porter chance ! Une pratique qui a visiblement inspiré ces établissements créatifs.
Alors, déçus de ne pas pouvoir tester ? Personnellement, je préfère encore dessaouler avec un bon café et des ramens bien chauds. Mais avouez que ça fait une belle histoire à raconter lors de votre prochain dîner entre amis !