par Ah, l’amour à l’ère des réseaux sociaux ! Laissez-moi vous raconter l’histoire rocambolesque d’une Australienne qui vient de vivre le pire "pranking" de sa vie. Une histoire qui ferait presque passer les influenceurs de Dubai pour des amateurs !
Une "soirée blanche" qui vire au cauchemar
Tout commence en septembre 2023 sur une appli de rencontre. Notre héroïne fait la connaissance d’un charmant trentenaire qui se présente comme un influenceur en herbe. Après quelques rendez-vous et offices religieux partagés (oui, notre demoiselle est très pieuse), monsieur l’invite à une "soirée blanche" à Sydney. "Mets une jolie robe blanche", lui suggère-t-il. Jusque-là, rien d’anormal…
Sauf qu’en arrivant sur place, surprise ! Ce n’est pas une simple soirée mondaine qui l’attend, mais un véritable mariage. Avec photographe, officiant et même des alliances ! Quand elle manifeste son envie de partir (on la comprend), notre "influenceur" lui sort l’excuse du siècle : "C’est juste une blague pour mes followers Instagram ! Je veux monétiser mon compte, il me faut du contenu viral !"
Le piège se referme
Notre naïve demoiselle, pensant participer à une sorte de "caméra cachée" pour les 17 000 abonnés de monsieur, joue alors le jeu. Elle prononce ses vœux, échange les alliances, et embrasse même son "faux mari" devant l’objectif. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que tout est parfaitement légal et que l’officiant n’est pas un acteur !
La supercherie éclate quelques mois plus tard quand son "époux" lui demande d’ajouter son nom sur ses papiers administratifs. Là, c’est le drame ! Il avoue avoir organisé ce mariage pour améliorer sa situation de visa en Australie. Notre "mariée malgré elle" découvre qu’elle s’est fait avoir en beauté !
La justice au secours de la mariée piégée
Heureusement, cette histoire se termine bien. En octobre dernier, un juge de Melbourne a annulé ce mariage express, considérant que le consentement n’était pas valable. Il faut dire que les arguments du marié n’ont pas vraiment convaincu : comment expliquer un mariage organisé à Sydney alors qu’ils vivaient à Melbourne ? Et pourquoi avoir signé les documents légaux un mois avant la supposée demande en mariage ?
Comme le rapporte BuzzDuSiecle.com, le juge a particulièrement été choqué par l’absence totale de famille et d’amis de la mariée lors de la cérémonie. Pour une jeune femme religieuse, se marier sans la bénédiction parentale et sans cérémonie religieuse, c’était plus qu’improbable !
Cette histoire nous rappelle que dans la vraie vie, contrairement aux réseaux sociaux, on ne peut pas juste mettre un filtre "annuler" sur un mariage ! Enfin si, mais ça prend beaucoup plus de temps qu’un simple clic…
La morale de l’histoire ?
La prochaine fois qu’on vous invite à une "soirée blanche", méfiez-vous ! Et si quelqu’un vous propose de jouer dans une vidéo Instagram, assurez-vous que ce n’est pas un vrai mariage déguisé. Parce que franchement, se retrouver mariée pour avoir voulu faire plaisir aux algorithmes d’Instagram, c’est quand même le comble de l’ère numérique !
