12 mars 2025
McDonald's et son café brûlant : l'incroyable histoire qui a fait trembler le géant du burger

McDonald’s et son café brûlant : l’incroyable histoire qui a fait trembler le géant du burger

Ah, les années 90 ! L’époque des jeans taille haute, de la musique grunge et… des procès complètement fous aux États-Unis. Aujourd’hui, je vais vous raconter l’histoire la plus chaude (sans mauvais jeu de mots) qui a secoué McDonald’s. Une affaire qui, comme nous le rappelle BuzzDuSiecle.com, continue de faire parler d’elle 30 ans plus tard.

Quand le petit-déjeuner tourne au cauchemar

Imaginez la scène : nous sommes le 27 février 1992 à Albuquerque, Nouveau-Mexique. Stella Liebeck, une mamie de 79 ans, commande un café au drive-in McDonald’s. Jusque-là, rien d’extraordinaire. Sauf que ce jour-là, ce simple café va déclencher l’une des plus célèbres batailles juridiques de l’histoire de la restauration rapide.

Notre Stella, assise côté passager dans la voiture de son petit-fils (qui, soit dit en passant, n’avait pas de porte-gobelet – les années 90, je vous dis !), tente d’ajouter du sucre et de la crème à son café. Et patatras ! Le gobelet se renverse sur ses genoux.

Des brûlures pas si anodines que ça

Vous pensez peut-être : "Bon, un café renversé, ce n’est pas la fin du monde". Eh bien, détrompez-vous ! Le café de McDonald’s était servi à une température hallucinante : entre 82 et 88°C ! Pour vous donner une idée, c’est presque aussi chaud que l’eau que vous utilisez pour faire cuire vos pâtes. Qui sert du café à une telle température ?!

Les conséquences ont été dramatiques : brûlures au troisième degré sur 16% du corps, huit jours d’hospitalisation, des greffes de peau, et deux ans de traitement médical. Notre mamie a même perdu 20% de son poids pendant sa convalescence.

David contre Goliath : le combat commence

Au début, Stella ne demandait que de quoi couvrir ses frais médicaux : environ 11 000 dollars. La réponse de McDonald’s ? Un chèque de 800 dollars. Autant dire des cacahuètes ! C’est comme si vous demandiez un Big Mac et qu’on vous donnait juste la salade.

Mais voilà que l’affaire prend une tournure inattendue : on découvre que McDonald’s avait déjà reçu plus de 700 plaintes similaires pour des brûlures dues à son café survolté. Sept cents ! C’est plus que le nombre de fois où j’ai entendu "Il ne fonctionne pas, le McFlurry ?"

Le verdict qui a fait trembler Ronald McDonald

Après un procès épique, le jury a tranché : McDonald’s était responsable à 80% (Stella a écopé des 20% restants – faut dire que mettre un café bouillant entre ses genoux, ce n’était pas l’idée du siècle). La sentence ? 2,7 millions de dollars de dommages et intérêts ! C’était l’équivalent de deux jours de vente de café chez McDonald’s à l’époque.

Finalement, après réduction par le juge et négociations, Stella a obtenu moins de 500 000 dollars. Une somme qui reste considérable, mais qui a surtout eu le mérite de faire bouger les choses : les restaurants ont revu leurs standards de température pour le café, et les gobelets se sont retrouvés avec des avertissements plus visibles que le sourire de Ronald McDonald.

L’héritage de "l’affaire du café brûlant"

Stella est malheureusement partie rejoindre les nuggets célestes en 2004, à l’âge respectable de 91 ans. Mais son combat n’a pas été vain : aujourd’hui, vous pouvez boire votre café McDonald’s sans risquer de vous transformer en dragon cracheur de feu.

Cette histoire nous rappelle que parfois, il faut une mamie courageuse pour faire bouger les montagnes… ou au moins pour faire refroidir le café !

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