Salut à tous, c’est Léa de BuzzDuSiecle.com ! Aujourd’hui, je vais vous raconter l’histoire d’un homme qui a vraiment la tête dure… ou plutôt, qui attire les projectiles comme un aimant !
Imaginez la scène : vous êtes tranquillement en train de commenter un match de hockey, concentré sur votre travail, quand soudain… BANG ! Un disque en caoutchouc durci de 170 grammes vous percute le visage à une vitesse folle. La plupart d’entre nous seraient partis pleurer dans un coin (moi la première, soyons honnêtes). Mais pas Rob Ray, non monsieur !
Le "Rayzor" frappe encore… ou plutôt se fait frapper !
Le 22 février dernier, Rob Ray, ancien joueur de hockey reconverti en commentateur pour les Buffalo Sabres (équipe de NHL, la ligue nord-américaine de hockey sur glace), vivait tranquillement sa vie de commentateur sportif. Posté entre les deux bancs, au bord de la glace comme à son habitude, il commentait le match opposant son équipe aux New York Rangers.
C’est alors qu’un joueur des Rangers a frappé ce qu’on appelle un "puck" (ou rondelle pour les puristes) légèrement en l’air. Pour ceux qui ne connaissent pas, imaginez un galet noir en caoutchouc durci, pesant environ 170 grammes, qui peut atteindre des vitesses de 170 km/h. Autant dire qu’en recevoir un en pleine figure, c’est comme se prendre un petit marteau à grande vitesse.
Et devinez où a atterri ce projectile ? En plein dans le visage de notre ami Rob ! Ses lunettes ont volé en éclats, et sa réaction immédiate a été… disons… colorée : un magnifique "Aahh, fuck !" bien sonore, capté par les micros et diffusé en direct. Je vous laisse imaginer les parents qui regardaient avec leurs enfants…
Un dur à cuire, ce Rob !
Mais qui est ce Rob Ray qui encaisse les coups comme personne ? À 56 ans, ce n’est pas n’importe qui dans le monde du hockey. Ancien attaquant des Buffalo Sabres pendant 14 saisons (1989-2003), il détient le record du club en matière de minutes de pénalité : 3207 au total, soit une moyenne de 229 par saison ! Dans toute l’histoire de la NHL, il occupe fièrement la 6ème place des joueurs les plus pénalisés. Autant dire qu’il n’a jamais été du genre à faire dans la dentelle.
Après l’impact, les caméras ont fait un gros plan sur notre héros du jour, sonné mais toujours debout, se tenant l’œil et grimaçant de douleur. Le match a même été brièvement interrompu pendant que le médecin, l’entraîneur et plusieurs joueurs des Sabres venaient s’inquiéter de son état.
Le bilan ? Des entailles au sourcil et sur le haut du nez, ainsi qu’une bosse "de la taille d’une balle de golf" juste au-dessus de l’œil, selon ses propres mots. Heureusement, l’œil lui-même a été épargné – on ne plaisante pas avec le risque de perdre la vue !
La récidive qui fait sourire (enfin, pas lui)
Mais voici le plus incroyable dans cette histoire : ce n’est pas la première fois que ça lui arrive ! En décembre 2023, soit à peine plus d’un an auparavant, Rob Ray avait déjà été touché par un puck au même endroit du visage lors d’un match entre les Sabres et les Coyotes. Et comme cette fois-ci, il avait stoïquement continué à commenter le match malgré un visage ensanglanté.
On pourrait presque croire à une malédiction, ou alors à un talent très particulier pour se trouver exactement au mauvais endroit au mauvais moment. Deux fois. Au même endroit du visage.
Mais le plus impressionnant dans tout ça ? Après avoir reçu quelques points de suture, Rob Ray a repris son micro et a continué de commenter le match comme si de rien n’était. Chapeau bas, monsieur !
La revanche de Rob
Lors du match suivant des Sabres contre Anaheim (victoire 3-2), notre commentateur à l’œil au beurre noir a pris une décision radicale : il a choisi de commenter la partie… depuis la dernière rangée, tout en haut de la patinoire !
Était-ce par peur ? Pas vraiment, connaissant le personnage. C’était probablement plus pour faire le show et amuser le public. Cette nouvelle position stratégique lui a au moins permis de regarder la rencontre sans crainte et même de savourer tranquillement un hot-dog pendant sa prestation. Le rêve de tout spectateur de hockey !
Pourquoi ne pas se protéger ?
On pourrait se demander pourquoi les commentateurs au bord de la glace ne portent pas d’équipement de protection comme des casques ou des masques. Après tout, ils sont exposés aux mêmes dangers que les spectateurs du premier rang, voire plus.
La réponse est simple : question de confort et d’image. Difficile de commenter clairement avec un masque de protection, et l’aspect visuel compte aussi à la télévision. Mais après deux incidents en un peu plus d’un an, peut-être que Rob Ray devrait envisager au moins une visière transparente !
Le hockey, un sport pas sans risques
Cette anecdote nous rappelle que le hockey sur glace reste l’un des sports les plus dangereux, même pour ceux qui ne sont pas sur la glace. Les pucks peuvent atteindre des vitesses folles et, malgré les filets de protection installés derrière les buts et dans certaines zones des patinoires, des accidents arrivent régulièrement.
Les joueurs, bien sûr, sont équipés comme des chevaliers modernes avec casques, protège-dents, épaulières et autres protections. Les arbitres portent au minimum un casque. Mais les commentateurs, eux, restent exposés au nom du spectacle et de la proximité avec l’action.
Alors la prochaine fois que vous assisterez à un match de hockey, gardez un œil sur le puck… ou deux, si vous ne voulez pas finir comme Rob Ray !
En attendant, je propose qu’on lance une cagnotte pour offrir un casque intégral à Rob. À ce rythme, son troisième incident n’est peut-être qu’une question de temps !