par Avez-vous déjà imaginé qu’un simple coup d’œil par-dessus un parapet puisse vous transporter dans un univers artistique si étrange qu’il attire même des touristes chinois ? C’est pourtant ce qui se passe à Foix, en Ariège, où le jardin le plus insolite de France continue de fasciner les passants malgré la disparition récente de son créateur. Chez BuzzDuSiecle.com, on adore ces petites pépites qui font le sel de notre quotidien !
Le "poète vagabond" qui transformait les panneaux de chantier en œuvres d’art 🎨
Imaginez la scène : vous vous promenez tranquillement sur l’avenue du Général-Leclerc à Foix, quand soudain, en jetant un œil par-dessus le parapet, vous découvrez… un fatras métallique artistiquement organisé ! Des panneaux de chantier détournés avec des messages comme "Chaussée déformée" ou "Absence de marquage" côtoient des pancartes philosophiques proclamant "N’a pas les mots pour parler de ce qu’elle voit : c’est la vie".
Non, vous n’êtes pas en train d’halluciner après avoir mangé un champignon douteux dans les Pyrénées ! Vous contemplez simplement l’œuvre d’Henri Piquemal, un marchand de matériaux reconverti en artiste inclassable.
💡 Bon à savoir : Henri Piquemal, décédé le 25 février 2025 à l’âge de 82 ans, était une figure emblématique de Foix. Il dirigeait l’entreprise familiale de matériaux fondée par son grand-père avant de la vendre à Point P au début des années 2000.
Un "Balcon sur le quaternaire" qui fait tourner les têtes 🤔
Parmi les créations les plus étonnantes de ce jardin extraordinaire, on trouve un mystérieux "Balcon sur le quaternaire" marqué par une hélice. Je ne sais pas pour vous, mais personnellement, je n’ai jamais vu ça dans le catalogue d’IKEA ! 😂
Henri Piquemal ne s’est lancé dans l’art que tardivement, il y a environ six ans, alors qu’il profitait de sa retraite. Comme quoi, il n’est jamais trop tard pour se découvrir une âme d’artiste ! Et quand on est un ancien marchand de matériaux, on a forcément un avantage pour trouver des supports originaux.
"Il connaissait tous les ferrailleurs de l’Ariège", raconte avec humour Michèle, sa veuve. Je l’imagine bien, notre Henri, parcourant les casses et les déchetteries comme d’autres chassent les truffes, à l’affût du panneau rouillé parfait ou du bout de ferraille qui compléterait sa dernière création !
Le "Temple du Dieu inconnu" et autres mystères métalliques 🏛️
L’une des œuvres les plus emblématiques du jardin est le "Temple du Dieu inconnu", dont le nom a été suggéré par la conjointe d’un voisin. Quand on sait qu’Henri était très porté sur la spiritualité et la religion, on comprend mieux cette dimension mystique qui traverse son œuvre.
Mais ne me demandez pas d’expliquer le sens profond de ces installations ! Comme le confie sa veuve : "Je ne pourrais pas vous l’expliquer. Seul lui trouvait les bons mots pour dérouler tout son cheminement." Même les proches de l’artiste peinent à interpréter ces créations énigmatiques.
Des bus de touristes chinois pour un jardin ariégeois ! 🚌
L’anecdote la plus savoureuse concernant ce jardin extraordinaire nous vient des voisins d’Henri : "Un jour, on a vu arriver un car de Chinois. Depuis le bus, alors qu’ils étaient en voyage organisé, ils ont remarqué les œuvres. Ils voulaient visiter le site !"
Je vous laisse imaginer la scène : un car entier de touristes chinois, probablement en route vers la célèbre grotte de Niaux ou le château de Foix, qui s’arrête net en pleine avenue pour admirer… des panneaux de signalisation détournés et des sculptures en ferraille ! 😆
C’est ce que j’appelle un véritable succès international ! Franchement, combien d’artistes peuvent se vanter d’avoir arrêté un bus de touristes chinois en plein milieu de l’Ariège ?
Un avenir incertain pour le jardin philosophique 😢
Malheureusement, l’avenir de ce musée à ciel ouvert est aujourd’hui menacé. Comme l’explique Michèle Piquemal : "Elles sont abîmées, des choses sont tombées. Ça l’attristait il y a quelques mois, alors qu’il souffrait déjà de la maladie. Nous ne savons pas comment nous pouvons arranger cela, je pense que nous allons les retirer."
Quelle tristesse de penser que ce jardin extraordinaire pourrait disparaître ! Après tout, combien de marchands de matériaux peuvent se vanter d’avoir créé un lieu touristique impromptu qui fascine les passants et fait s’arrêter des bus de touristes ?
L’héritage du "poète vagabond" 📚
Henri Piquemal n’était pas seulement un artiste du métal et de la récup’. Cet ancien élève du prestigieux lycée Louis-le-Grand à Paris et de l’École de commerce de Toulouse était aussi écrivain. "C’était mon poète vagabond, je l’appelais comme ça," confie une voisine qui avait lu l’un de ses livres.
Hélas, ses écrits semblent aussi mystérieux que ses créations artistiques, puisque même la librairie locale n’en a pas trouvé trace. Peut-être existe-t-il quelque part des manuscrits inédits qui nous permettraient de mieux comprendre l’esprit brillant et décalé de cet homme ?
En attendant, si vous passez par Foix, n’oubliez pas de jeter un œil par-dessus le parapet de l’avenue du Général-Leclerc. Vous y découvrirez peut-être encore les vestiges de ce jardin extraordinaire, témoignage d’un esprit libre qui a su transformer des matériaux ordinaires en œuvres d’art philosophiques.
Et qui sait ? Peut-être serez-vous inspiré à votre tour pour transformer votre propre jardin en attraction touristique ! Après tout, si un marchand de matériaux à la retraite a réussi à faire s’arrêter des bus de touristes chinois en plein Ariège, tout est possible ! 🌟
