10 mars 2025
Sa moto neuve à la fourrière après un excès de vitesse : il avait juste voulu "voir ce qu'elle avait dans le ventre"

Sa moto neuve à la fourrière après un excès de vitesse : il avait juste voulu "voir ce qu’elle avait dans le ventre"

Ah, l’ivresse de la nouveauté ! Vous connaissez cette sensation grisante quand vous déballez un nouveau gadget ? Cette envie irrépressible de tester toutes ses fonctionnalités ? Eh bien, figurez-vous qu’un motard charentais a ressenti exactement la même chose avec sa Kawasaki flambant neuve… sauf que son terrain de jeu était une départementale limitée à 80 km/h. Spoiler alert : ça s’est mal terminé !

Ici à BuzzDuSiecle.com, on adore les histoires qui illustrent parfaitement l’expression "la curiosité est un vilain défaut". Et celle-ci mérite vraiment sa place dans notre panthéon des mésaventures les plus cocasses de 2025 !

De la concession à la fourrière : un trajet express

Le samedi 15 février dernier, notre protagoniste quittait tout joyeux son concessionnaire au guidon de sa nouvelle Kawasaki. Les chromes brillaient, le moteur ronronnait, et notre ami avait visiblement très hâte de découvrir les performances de son bolide. Tellement hâte qu’il n’a pas attendu d’être sur un circuit pour pousser les gaz à fond.

Les gendarmes de la brigade motorisée de Jonzac, postés tranquillement sur la départementale D730 en Charente-Maritime, ont eu la surprise de voir débouler notre motard enthousiaste à… 132 km/h ! Soit 52 km/h au-dessus de la limitation en vigueur. Un petit calcul rapide nous indique que la moto a parcouru environ 1,5 km entre le showroom et le radar. Probablement le trajet le plus court et le plus cher de l’histoire de la moto en France !

Quand l’addition s’alourdit

Mais attendez, ce n’est pas tout ! Comme si l’excès de vitesse ne suffisait pas, les gendarmes ont eu la bonne idée de procéder à un test de dépistage de stupéfiants. Et surprise (enfin, pas pour tout le monde) : test positif au cannabis !

Je vous laisse imaginer la scène :

"Bonjour monsieur, vous rouliez à 132 km/h au lieu de 80."
"Ah… euh… c’est que je voulais juste tester ma nouvelle moto…"
"Nous allons également procéder à un test de stupéfiants."
"Ah… euh… c’était juste un petit joint d’hier soir…"

Le prix de l’impatience

Notre motard impatient a donc vu sa précieuse monture partir directement à la fourrière. Son permis de conduire ? Retiré sur-le-champ. Et ce n’est que le début de ses ennuis.

Le passage devant le juge qui l’attend risque de lui coûter cher : jusqu’à 2 ans de prison et 4 500 € d’amende. Sans parler de la suspension de permis quasi certaine et d’une probable obligation de soins.

Imaginons un instant la conversation avec ses proches :

  • "Alors, elle est comment ta nouvelle moto ?"
  • "Aucune idée, elle est à la fourrière."
  • "Déjà ? Mais tu l’as achetée ce matin !"
  • "Ouais… disons que j’ai eu le temps de faire environ 800 mètres avec…"

Le droit de rétractation s’applique-t-il ?

Vous vous demandez peut-être si notre malheureux motard pourrait invoquer un droit de rétractation pour annuler son achat ? Après tout, la moto est neuve et il n’a pas vraiment eu le temps d’en profiter !

Malheureusement pour lui, le droit de rétractation de 14 jours ne s’applique généralement qu’aux achats à distance ou suite à un démarchage téléphonique. Pour les achats effectués directement en concession, comme c’était probablement le cas ici, pas de chance ! À moins qu’il n’ait financé sa moto avec un crédit à la consommation, auquel cas il pourrait potentiellement se rétracter du crédit et, par extension, de l’achat.

Mais soyons honnêtes, même si le droit de rétractation s’appliquait, je doute que le concessionnaire soit ravi de récupérer une moto qui sort tout juste de la fourrière…

Les leçons à tirer

Cette mésaventure nous rappelle quelques vérités essentielles :

  1. Une moto neuve, c’est comme un bon vin : ça se savoure avec modération (surtout les premiers kilomètres)
  2. Les départementales françaises ne sont pas des pistes d’essai de MotoGP
  3. Le cannabis et la conduite font aussi bon ménage que l’huile et l’eau
  4. Parfois, le chemin entre le bonheur d’un achat et le désespoir de la fourrière est incroyablement court

Notre ami charentais aurait sans doute été bien inspiré de réserver une session sur circuit pour tester les performances de sa nouvelle acquisition. Certes, ça aurait coûté quelques dizaines d’euros, mais c’est toujours moins cher que les milliers d’euros d’amende, les frais de fourrière, et la suspension de permis qui l’attendent maintenant.

Alors, la prochaine fois que vous craquerez pour un nouveau joujou motorisé, souvenez-vous de cette histoire et gardez la poignée des gaz (et vos habitudes festives) sous contrôle. Votre portefeuille et votre casier judiciaire vous remercieront !

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