par Mes chers lecteurs de BuzzDuSiecle.com, accrochez-vous bien à vos chaises, car je viens de tomber sur l’histoire la plus savoureuse (littéralement !) du rugby français. Marcus Smith, le talentueux demi d’ouverture de l’équipe d’Angleterre, vient de signer le contrat le plus… gastronomique de l’histoire du ballon ovale !
Un dîner de gala qui tourne à la farce
Tout a commencé lors d’un dîner de gala organisé en l’honneur de Jonny May, l’ailier anglais qui évolue actuellement à Soyaux-Angoulême. Pour ceux qui ne connaissent pas ce club, on parle ici d’une équipe de Pro D2 (la deuxième division française) basée en Charente, terre bénie du cognac et du pineau des Charentes.
Marcus Smith, qui était venu saluer son ancien coéquipier de l’équipe d’Angleterre, ne s’attendait probablement pas à se retrouver avec un stylo dans les mains face à Didier Pitcho, le président du club charentais. Ce dernier, visiblement inspiré par les effluves du terroir local, lui a fait signer ce qui restera sans doute comme le contrat le plus original de l’histoire du rugby professionnel.
Les conditions salariales les plus savoureuses du rugby
Accrochez-vous bien, voici les "avantages" proposés à la star anglaise :
- Un saucisson par semaine (j’imagine déjà les négociations sur la taille et la qualité du saucisson)
- Deux foies gras par mois (on ne plaisante pas avec la gastronomie en Charente !)
- Des cuisses de grenouilles et des escargots quotidiens (pour parfaire son intégration à la française)
- Du vin de Bordeaux deux fois par jour (parce qu’un seul verre, ce serait mesquin)
- Un abonnement d’un an à la Charente Libre (pour parfaire son français, évidemment)
Un contrat qui ne manque pas de sel
Pour ceux qui ne connaissent pas Marcus Smith, parlons un peu de ce joueur de 24 ans qui fait les beaux jours du XV de la Rose. Considéré comme l’un des demis d’ouverture les plus talentueux de sa génération, il évolue habituellement aux Harlequins, un des plus prestigieux clubs anglais. Je doute fortement que son agent actuel valide ce nouveau contrat "gastronomique", même si l’offre est particulièrement alléchante pour les papilles.
L’histoire ne dit pas si Marcus Smith a négocié des clauses supplémentaires, comme par exemple une option sur le cognac local ou un quota minimum de pâté charentais. Ce qui est sûr, c’est que ce contrat parodique restera dans les annales du rugby français comme l’un des moments les plus savoureux de la saison.
La touche d’humour qui fait du bien
Cette anecdote montre que même les stars du rugby international peuvent avoir le sens de l’humour et ne se prennent pas toujours au sérieux. Dans un sport où les contrats se chiffrent souvent en centaines de milliers d’euros, voir un joueur de ce calibre jouer le jeu d’un contrat payé en produits du terroir est rafraîchissant.
Alors non, on ne verra probablement pas Marcus Smith porter les couleurs de Soyaux-Angoulême la saison prochaine, mais cette histoire nous rappelle que le rugby reste avant tout un sport où la convivialité et le sens de la fête ont toute leur place. Et si jamais il change d’avis, je connais un club charentais qui a déjà préparé son stock de saucisson !
