23 avril 2025
Un livre relié en peau humaine découvert dans un musée britannique : quand la littérature fait (littéralement) froid dans le dos !

Un livre relié en peau humaine découvert dans un musée britannique : quand la littérature fait (littéralement) froid dans le dos !

Salut les curieux ! Léa de BuzzDuSiecle.com ici, et aujourd’hui je vous emmène en Angleterre pour une découverte qui va vous donner la chair de poule… au sens propre du terme ! 😱

Imaginez un peu : vous faites du rangement dans les archives d’un musée, et vous tombez sur un livre dont la reliure est faite… de peau humaine ! C’est exactement ce qui vient de se produire au musée Moyse’s Hall de Bury St-Edmunds, dans le Suffolk, en Angleterre. Depuis hier, le 22 avril 2025, ce livre macabre est exposé au public. Et croyez-moi, cette histoire est aussi fascinante que glaçante !

Le criminel qui a fini en couverture de livre 📚

Alors, de qui parle-t-on ? De William Corder, un meurtrier tristement célèbre au Royaume-Uni. En 1827, ce charmant monsieur a assassiné sa maîtresse, Maria Marten, dans ce qu’on appelle là-bas "l’affaire du meurtre de la grange rouge". Après son procès, il a été condamné à mort et pendu en 1828.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là ! À l’époque (et là, accrochez-vous), il était tout à fait normal que le corps des condamnés soit disséqué après leur exécution. Et pour William Corder, on a poussé le concept un peu plus loin : sa peau a été utilisée pour relier un livre racontant… son propre procès ! 😵

Petite info morbide : Cette pratique s’appelle la "bibliopégie anthropodermique" (oui, il existe un mot savant pour "relier des livres avec de la peau humaine"). Pas très ragoutant, mais c’était considéré comme une forme de punition supplémentaire au 19e siècle.

Un deuxième livre sort de l’ombre 🕵️‍♀️

Ce qui rend cette histoire encore plus incroyable, c’est que le musée Moyse’s Hall exposait déjà un premier livre entièrement recouvert de la peau de Corder depuis 1933. Mais ce qu’ils viennent de découvrir, c’est un DEUXIÈME ouvrage, oublié sur une étagère dans les archives du musée !

Ce nouveau livre est un peu moins "intense" que le premier : seuls la tranche et les coins sont recouverts de peau humaine (ouf, quel soulagement… 🙄). Selon les informations partagées par la BBC, ce livre aurait d’abord appartenu aux descendants du chirurgien qui avait disséqué le corps de Corder, avant d’être offert au musée puis… complètement oublié !

Du crime à la culture pop 🎭

L’histoire de ce meurtre a tellement marqué la culture britannique qu’elle a inspiré des chansons, des pièces de théâtre et même des séries télé. Pour les cinéphiles, sachez que Florence Pugh (oui, la star de "Midsommar" et "Black Widow") a interprété une chanson liée à cette affaire dans une série d’espionnage en 2018. Comme quoi, même 200 ans plus tard, ce fait divers continue de fasciner !

Daniel Clarke, le responsable du patrimoine du musée, a tenu à préciser : "Nous n’abordons pas ces objets comme des artefacts salaces, mais comme une fenêtre ouverte sur le passé. Une histoire inconfortable, certes, mais si nous voulons tirer des leçons de l’histoire, nous devons d’abord l’affronter avec honnêteté."

Des livres en peau humaine, vraiment ? 🧐

Vous vous demandez peut-être comment on peut être sûr que ces livres sont vraiment reliés en peau humaine ? Bonne question ! De nos jours, les scientifiques utilisent une technique appelée "empreinte peptidique massique" qui analyse les protéines du collagène présent dans le cuir pour déterminer de quelle espèce il provient. Bien plus fiable que le simple examen visuel, car honnêtement, différencier à l’œil nu une reliure en peau humaine d’une reliure en peau de vache… pas évident !

Et sachez que ces livres ne sont pas des cas isolés. Harvard possédait jusqu’à récemment un livre français relié avec la peau d’une patiente d’hôpital (sans son consentement, évidemment), avant de le retirer de sa collection pour des raisons éthiques.

Faut-il exposer ces objets macabres ? 💭

Cette découverte soulève une question intéressante : est-il approprié d’exposer des objets contenant des restes humains ? Le musée Moyse’s Hall a choisi de le faire, considérant que ces livres ont une "valeur historique incroyable et indiscutable".

Personnellement, je trouve que c’est un témoignage fascinant, bien que dérangeant, des pratiques du passé. Après tout, on apprend souvent plus de l’histoire en regardant ses aspects les plus sombres en face !

Et vous, iriez-vous voir ces livres si vous passiez par le Suffolk ? Ou préférez-vous des souvenirs de voyage un peu moins… épidermiques ? 😅

En tout cas, la prochaine fois que vous vous plaindrez du prix des livres, rappelez-vous qu’à une époque, certains ont littéralement coûté leur peau à quelqu’un !

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